Martinique et la Guadeloupe : impact du coronavirus sur les voyages

Les provinces de Martinique et de Guadeloupe ont déclaré de nouvelles délimitations à propos de la circulation entre les deux régions. En raison de la découverte du variant britannique du COVID-19, les voyages à motifs impérieux sont encore mis en vigueur. Retrouvez à travers cet article, les nouvelles délimitations entre ces deux régions.

Mobilisation contre les restrictions

À compter du 16 février, la circulation entre la  Guadeloupe et la Martinique sera soumise à l’obligation de possession de motifs impérieux. Ce motif peut être de nature familiale ou personnelle. Vous pourrez passer en cas d’urgence sanitaire et professionnelle, a expliqué le département de la Guadeloupe dans une annonce. Certains acteurs du tourisme de ces eux iles ce sont mobilisés pour protester contre cette restriction. Il faut notifier que ces nouvelles restrictions jouent un rôle sur l’économie et empêchent la libre circulation des biens et services.

Dans un message envoyé  à Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, ils ont rappelé l’aggravation des pertes et indiqué que le secteur touristique, rouvert durant les fêtes, n'a aucune implication sur l’augmentation du taux des indicateurs de l’extension du coronavirus.

Conséquences

Cette restriction sur les voyages entre les deux îles représente un enjeu de taille pour le tourisme. On assiste à une série de perte économique qui se chiffre en millier de dollars. Le directeur martiniquais, François Baltus du Comité touristique, indiquait que les délimitations conduisent à une stagnation directe des activités touristique de la saison.

C’est un vrai éboulement, a ajouté le président guadeloupéen de la CCI, Patrick Vial-Collet. Environ 90% d’annulations ont été enregistrées pendant que l’arrêt de la pratique du ski était favorable, se déplore-t-il.

Enfin, une discussion entre les exploitants économiques a été initiée afin de négocier sur les différentes alternatives et d’analyser qu’elles répondent moyennement aux obstacles rencontrés par les activités touristiques en Outre-mer, selon une annonce signée par Jean-Baptiste Lemoyne et Alain Griset.